Recherche transversale

Le Colloque de restitution finale de l’APR "Leviers territoriaux pour réduire l’utilisation et les risques liés aux produits phytopharmaceutiques" a eu lieu en présentiel et distanciel le Jeudi 20 juin 2024 au Ministère de l’Agriculture, Paris, sous la forme d'un Carrefour de l'Innovation Agronomique.

Pendant cette journée ont été restitués les résultats de huit projets qui ont étudié, pendant 3 ans, les processus, biologiques et écologiques, institutionnels, technico-économiques, sociaux et organisationnels ou relevant des méthodes culturales dont l’efficacité peut être dépendante du taux d’adoption à l’échelle d’un territoire.

L'Observatoire Régional de Santé d'Ile-de-France met à disposition depuis cet été un dossier sur les maladies à transmission vectorielle, enjeux sanitaires en Ile-de-France.

Ce Focus santé s’intéresse particulièrement aux cas des moustiques et des tiques. Il propose un état des connaissances synthétique pour une sensibilisation des acteurs franciliens. L’enjeu est de répondre aux défis déjà présents en Île-de-France.

Albane a pour objectif d’évaluer l’état de santé de la population vivant en France, ses habitudes alimentaires, son activité physique ainsi que son exposition à diverses substances chimiques présentes dans l’environnement.

Les résultats permettront d’éclairer les pouvoirs publics sur les mesures à mettre en œuvre pour améliorer la santé des populations à chaque âge de la vie. En particulier, l’enquête permettra de mieux comprendre les liens entre la santé, l’environnement et l’alimentation.

L'offre des chambres d'agriculture aide les communes, intercommunalités et associations à favoriser le dialogue entre acteurs du monde agricole et les habitants de votre territoire. Les chambres soutiennent la mise en place d'initiatives participatives qui rapprochent agriculteurs, citoyens et acteurs locaux. Elles accompagnent la co-construction de projets permettant de sensibiliser aux enjeux agricoles, renforcer les liens sociaux et promouvoir une agriculture durable, respectueuse des attentes sociétales et des spécificités locales.

Le chancre coloré du platane (Ceratocystis platani) est un organisme de quarantaine de lutte obligatoire en France et en Europe. Le 31 janvier 2025, un nouvel arrêté ministériel a été publié pour faire évoluer les mesures encadrant sa lutte sur le territoire national. 

L’OFB contribue dans le cadre du consortium européen Biodiversa+ à un projet de recherche-action sur les Espèces Exotiques Envahissantes avec une dizaine d’autres pays européens pour tester des nouvelles technologies innovantes en matière de surveillance de la biodiversité.

Comme chaque année, un programme important de surveillance des organismes réglementés et émergents (SORE) et de gestion des foyers a été réalisé par le pôle phytosanitaire de la DRIAAF et son délégataire Fredon Ile-de-France.

Compte tenu du contexte de l’année avec les jeux olympiques et paralympiques, la surveillance s’est déroulée majoritairement au sud de Paris durant la période des épreuves.

Au total, près de 120 organismes nuisibles sont suivis sur les 7 filières par examen visuel, prélèvement ou piégeage. Quelques organismes étant communs à plusieurs filières. Le nombre de pièges posés était de 235 dont plus de la moitié ciblaient les mouches des fruits exotiques.

Depuis le 1e janvier 2025, l'interdiction d'utiliser des produits phytosanitaires, hors produits de biocontrôle, à faibles risques, ou utilisables en agriculture biologique, s'est étendue à l'ensemble des équipements sportifs (Arrêté du 15 janvier 2021 propriétés privées et lieux à usage collectif). L'interdiction couvre aussi bien les zones de jeux que les abords.

L'arrêté du 10 janvier 2025 fixe les cas dérogatoires pour lesquels il restera possible de continuer à utiliser des produits phytosanitaires de synthèse dans les cas où le développement de l'organisme nuisible nuit à la qualité du jeu et en l'absence d'alternatives satisfaisantes si l’équipement accueille des compétitions officielles, soit pour : 

. Les usages gazons de graminées : Désherbage, Trt Part.Aer.*Champignons (pythiacées), Trt Part.Aer.*Dollar spot, Trt Part.Aer.*Fusarioses, helminthosporioses, pyraculariose, Trt Part.Aer.*Maladies du feuillage, Trt Part.Aer.*Ravageurs du sol.

. Les équipements sportifs ou parties d'équipements sportifs de golfs, d'hippodromes, et de terrains de grands jeux et terrains de tennis sur gazon dont l'accès est réglementé, maîtrisé et réservé aux utilisateurs dont la liste précise sera définie d'ici juillet 2025.

Le 22 octobre 2024, une visite était organisée sur un site expérimental Agrifaune d’Île-de-France. Les premiers résultats sont prometteurs.

Créé en 2006, le programme national Agrifaune vise à la mise en place de pratiques agricoles qui concilient économie, agronomie et développement de la biodiversité. Pour mener à bien cet objectif, des expérimentations sont menées sur des exploitations agricoles partout en France.

En octobre 2024, l’Agence européenne de l’environnement a publié un rapport sur l’état de l’eau en Europe. Elle souligne qu’en 2021, seulement 29 % des eaux de surface (rivières, lacs, etc.) avaient un « bon état chimique » et 77 % des eaux souterraines (le « bon état » de l’ensemble des masses d’eau était fixé pour 2015). Les pesticides et les nutriments utilisés en agriculture sont mis en avant comme la principale pression commune aux eaux superficielles et aux aquifères.

La bactérie Xylella fastidiosa, transmise et véhiculée par des insectes vecteurs, s’attaque à un très large spectre de végétaux cultivés ou ornementaux. Aux États-Unis, elle est connue comme l’agent de la maladie de Pierce qui a fortement touché les vignobles californiens à la fin du XIXème siècle. Elle est également responsable d’une chlorose des agrumes au Brésil depuis la fin des années 1980. En Europe, Xylella fastidiosa est entrée sous le feu des projecteurs en 2013 sous le vocable « bactérie tueuse d’oliviers » en Italie (région des Pouilles). On s’est aperçu par la suite qu’elle y était certainement déjà présente depuis très longtemps.

Bactérie du xylème, Xylella fastidiosa empêche la plante de s’alimenter en gênant les mouvements de la sèvre brute. Les symptômes de ses manifestations sont peu spécifiques (flétrissement, brûlures foliaires) et rendent difficile sa détection. Au total, trois principales sous-espèces de Xylella fastidiosa ont été identifiées dans le monde (multiplex, pauca, fastidiosa), chacune présentant un spectre de plantes hôtes spécifiques.

Article issu de la lettre d'information phytosanitaire n° 180 de la DRIAAF Île-de-France de décembre 2024

Pour répondre aux enjeux climatiques, VALHOR met en oeuvre une charte d'engagement "Eau : Arrosez utile, cultivez la vie".

La présente note, rédigée par le Service des données et études statistiques du MTECT, rend compte des données des ventes à l’échelle de la France entière issues des déclarations réalisées en 2023 et bancarisées au niveau de la banque nationale des ventes des distributeurs de produits phytopharmaceutiques (BNVD). L’extraction des données a été réalisée le 21 octobre 2023. Les données sont consolidées et enrichies en mobilisant des référentiels qualifiant les données (classification des substances en fonction de la toxicité, identification des substances utilisables en agriculture biologique…).

Bûcherons, sylviculteurs, exploitants forestiers, professionnels d’entretien et d’aménagement des espaces verts : ces métiers sont les plus exposés aux poils urticants des chenilles processionnaires. C’est ce que révèle l’étude de l’Anses en milieu professionnel CheniPRO, menée en partenariat avec la Mutualité sociale agricole (MSA). Pour prévenir les risques d’exposition, les professionnels doivent absolument porter des équipements de protection adaptés.

Aujourd'hui, deux chartes permettent aux collectivités et leurs groupements, entreprises, établissements scolaires et partenaires en région Provence-Alpes-Côte d'Azur de s'engager pour diminuer les pollutions plastiques des Alpes à la mer Méditerranée.

La Charte "Zéro Déchet Plastique" pilotée par la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur

La Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur s’engage depuis 2016 dans une politique forte de lutte contre cette pollution à travers son programme "zéro déchet plastique en Méditerranée" dans le cadre de son plan Climat régional "Une Cop d’avance". Ce programme régional vise à la fois la protection des milieux naturels et la valorisation du recyclage des plastiques.

A l’automne 2024, une station de mesures Air Climat dédiée à la profession agricole sera installée sur le territoire de l’agglomération de Châlons-en-Champagne. Objectif ? Produire un éventail de données exhaustif dans le suivi des gaz et polluants atmosphériques en lien avec le secteur agricole afin d’apporter des connaissances, des supports et des plans d’actions utiles aux agriculteurs et aux acteurs du territoire.

Plus de 30 adhérents accompagnés en 2024, et si en 2025 c'était vous? Après 2 premières sessions d'accompagnement réussies, les candidatures sont en cours pour tous les gestionnaires d'espaces végétalisés soucieux d'une gestion plus durable du végétal !
 
Edition 2025 : candidatez à la charte jusqu'au 30 juin 2025

Le Bulletin de Santé du Végétal (BSV) JEVI* propose une veille informative sur la situation sanitaire des végétaux hors agriculture en région Occitanie.

Il est destiné aux gestionnaires privés et publics de la filière JEVI.

Surveiller et prendre en compte les effets indésirables des produits phytopharmaceutiques est primordial pour ajuster leurs emplois et leurs autorisations de mise sur le marché si nécessaire. Au travers de son dispositif de phytopharmacovigilance, l’Anses a analysé les résultats d’un travail scientifique d’envergure : l’expertise collective de l’Inserm sur les liens entre l’exposition aux pesticides et la santé humaine mise à jour en 2021. A l’issue de cette analyse, l’Agence identifie plusieurs signaux sanitaires dont un signal fort concernant la famille des pyréthrinoïdes, utilisée dans des produits phytopharmaceutiques mais également dans des biocides et des médicaments vétérinaires. L’Anses rappelle l’importance de revoir régulièrement les évaluations des substances et produits au vu de nouvelles données.

Cette maladie constitue un enjeu majeur pour la région. En 2024, deux nouveaux cas ont été identifiés dans des communes déjà concernées : à Pantin, à 60 mètres du foyer de 2021, nécessitant l’abattage de deux arbres, et à Créteil, entraînant l’abattage de 17 arbres.

Méthodes et produits utilisés comme alternatives aux produits phytopharmaceutiques conventionnels, les solutions de biocontrôle bénéficient en France d’un statut officiel grâce à une définition inscrite dans le code rural et de la pêche maritime et de moyens importants mis en œuvre pour accélérer le déploiement du biocontrôle.

Le biocontrôle est un ensemble de méthodes de protection des végétaux basé sur l’utilisation de mécanismes naturels. Seules ou associées à d’autres moyens de protection des plantes, ces techniques sont fondées sur les mécanismes et interactions qui régissent les relations entre espèces dans le milieu naturel. Ainsi, le principe du biocontrôle repose sur la gestion des équilibres des populations d’agresseurs plutôt que sur leur éradication.

Le Centre de ressources Génie écologique atteint ses 10 ans d’activités cette année.

Dans ce cadre, l'OFB et ses partenaires lancent une phase de consultation pour que ce dispositif réponde au mieux aux besoins des acteurs, en lien avec les récentes évolutions dans le domaine.

A compter de novembre 2025, le charançon rouge du palmier (Rhynchophorus ferrugineus) n'est plus considéré comme organisme de quarantaine pour la protection des végétaux : il n'y aura plus d'obligation de lutte au niveau national (arrêté du 28 avril 2025).

Le charançon rouge restant organisme réglementé non de quarantaine (listé au 6° de l’article L. 251-3 du CRPM), il reste cependant possible à partir de cette date de prendre un arrêté préfectoral pour mettre en œuvre des mesures de lutte adaptées au contexte local dans les territoires où la situation sanitaire ou les enjeux patrimoniaux ou économiques le justifient.

Le comité d’orientation stratégique et de suivi (COS) de la Stratégie Écophyto 2030 s’est réuni ce jour. Cette réunion était présidée par la ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche et le ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, le ministre chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, avec le représentant du ministre des Outre-Mer. Un an après la publication de cette stratégie, le gouvernement dresse un premier bilan encourageant : un indicateur de risque en baisse de 36 %, 143 millions d’euros engagés dans la recherche et le développement de solutions alternatives, une feuille de route territorialisée dans quatre régions pilotes et le lancement d’actions ciblées sur les sites Natura 2000.