Recherche transversale

Le 22 octobre 2024, une visite était organisée sur un site expérimental Agrifaune d’Île-de-France. Les premiers résultats sont prometteurs.

Créé en 2006, le programme national Agrifaune vise à la mise en place de pratiques agricoles qui concilient économie, agronomie et développement de la biodiversité. Pour mener à bien cet objectif, des expérimentations sont menées sur des exploitations agricoles partout en France.

En octobre 2024, l’Agence européenne de l’environnement a publié un rapport sur l’état de l’eau en Europe. Elle souligne qu’en 2021, seulement 29 % des eaux de surface (rivières, lacs, etc.) avaient un « bon état chimique » et 77 % des eaux souterraines (le « bon état » de l’ensemble des masses d’eau était fixé pour 2015). Les pesticides et les nutriments utilisés en agriculture sont mis en avant comme la principale pression commune aux eaux superficielles et aux aquifères.

La bactérie Xylella fastidiosa, transmise et véhiculée par des insectes vecteurs, s’attaque à un très large spectre de végétaux cultivés ou ornementaux. Aux États-Unis, elle est connue comme l’agent de la maladie de Pierce qui a fortement touché les vignobles californiens à la fin du XIXème siècle. Elle est également responsable d’une chlorose des agrumes au Brésil depuis la fin des années 1980. En Europe, Xylella fastidiosa est entrée sous le feu des projecteurs en 2013 sous le vocable « bactérie tueuse d’oliviers » en Italie (région des Pouilles). On s’est aperçu par la suite qu’elle y était certainement déjà présente depuis très longtemps.

Bactérie du xylème, Xylella fastidiosa empêche la plante de s’alimenter en gênant les mouvements de la sèvre brute. Les symptômes de ses manifestations sont peu spécifiques (flétrissement, brûlures foliaires) et rendent difficile sa détection. Au total, trois principales sous-espèces de Xylella fastidiosa ont été identifiées dans le monde (multiplex, pauca, fastidiosa), chacune présentant un spectre de plantes hôtes spécifiques.

Article issu de la lettre d'information phytosanitaire n° 180 de la DRIAAF Île-de-France de décembre 2024

Des scientifiques d’INRAE et de l’Anses ont étudié l’évolution de la végétation des bordures de champs de 500 parcelles agricoles en France hexagonale pour comprendre les effets du changement climatique et des pratiques agricoles sur ces plantes.

Communes, intercommunalités, syndicats spécialisés, vous souhaitez agir pour réduire les usages et impacts des pesticides au-delà des espaces publics de votre commune ou intercommunalité ?

Plante & Cité est heureux de vous annoncer la sortie du guide "Leviers d’action vers des territoires sans pesticides" !

Elle était en test dans deux régions en 2024, maintenant ça y’est, la Plateforme de signalement des chenilles processionnaires est accessible à l’ensemble du territoire national !

Développé par Atlasanté, à l’instar de la plateforme de signalement ambroisie, cet outil a pour vocation de répondre aux enjeux sanitaires liés à la prolifération des Processionnaires du pin et du chêne. Il est disponible sur le web et sur mobile (Android, iPhone).

L'offre des chambres d'agriculture aide les communes, intercommunalités et associations à favoriser le dialogue entre acteurs du monde agricole et les habitants de votre territoire. Les chambres soutiennent la mise en place d'initiatives participatives qui rapprochent agriculteurs, citoyens et acteurs locaux. Elles accompagnent la co-construction de projets permettant de sensibiliser aux enjeux agricoles, renforcer les liens sociaux et promouvoir une agriculture durable, respectueuse des attentes sociétales et des spécificités locales.

Le biocontrôle est un ensemble de méthodes de protection des végétaux basé sur l’utilisation de mécanismes naturels. Seules ou associées à d’autres moyens de protection des plantes, ces techniques sont fondées sur les mécanismes et interactions qui régissent les relations entre espèces dans le milieu naturel. Ainsi, le principe du biocontrôle repose sur la gestion des équilibres des populations d’agresseurs plutôt que sur leur éradication.

A compter de novembre 2025, le charançon rouge du palmier (Rhynchophorus ferrugineus) n'est plus considéré comme organisme de quarantaine pour la protection des végétaux : il n'y aura plus d'obligation de lutte au niveau national (arrêté du 28 avril 2025).

Le charançon rouge restant organisme réglementé non de quarantaine (listé au 6° de l’article L. 251-3 du CRPM), il reste cependant possible à partir de cette date de prendre un arrêté préfectoral pour mettre en œuvre des mesures de lutte adaptées au contexte local dans les territoires où la situation sanitaire ou les enjeux patrimoniaux ou économiques le justifient.

Le comité d’orientation stratégique et de suivi (COS) de la Stratégie Écophyto 2030 s’est réuni ce jour. Cette réunion était présidée par la ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche et le ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, le ministre chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, avec le représentant du ministre des Outre-Mer. Un an après la publication de cette stratégie, le gouvernement dresse un premier bilan encourageant : un indicateur de risque en baisse de 36 %, 143 millions d’euros engagés dans la recherche et le développement de solutions alternatives, une feuille de route territorialisée dans quatre régions pilotes et le lancement d’actions ciblées sur les sites Natura 2000.

Bûcherons, sylviculteurs, exploitants forestiers, professionnels d’entretien et d’aménagement des espaces verts : ces métiers sont les plus exposés aux poils urticants des chenilles processionnaires. C’est ce que révèle l’étude de l’Anses en milieu professionnel CheniPRO, menée en partenariat avec la Mutualité sociale agricole (MSA). Pour prévenir les risques d’exposition, les professionnels doivent absolument porter des équipements de protection adaptés.

A l’automne 2024, une station de mesures Air Climat dédiée à la profession agricole sera installée sur le territoire de l’agglomération de Châlons-en-Champagne. Objectif ? Produire un éventail de données exhaustif dans le suivi des gaz et polluants atmosphériques en lien avec le secteur agricole afin d’apporter des connaissances, des supports et des plans d’actions utiles aux agriculteurs et aux acteurs du territoire.

Pour évaluer l’efficacité de la technique de la dévitalisation à l'ail sur ligneux envahissants dans différents contextes et définir les conditions optimales d’utilisation, Plante & Cité et ses partenaires invitent tout gestionnaire qui le souhaite à tester la technique sur ses propres espaces à l’aide du protocole clé en main développé dans le cadre du projet. Les tests seront à lancer en fin d’été-début d’automne et feront l’objet d’au moins un relevé de suivi en 2025 et 2026.

Le Conservatoire Botanique National Méditerranéen et l'Institut Agro Montpellier sollicitent les professionnels dans le cadre d'un projet étudiant de l'Institut Agro Montpellier commandité par le Conservatoire botanique national méditerranéen sur la valorisation des rémanentsissus de chantiers de gestion des espèces végétales exotiques envahissantes (EVEE) .

Améliorez la connaissance, la gestion et la conservation de la biodiversité de votre golf, découvrez le programme "Programme Golf pour la Biodiversité" et le label "Golf pour la Biodiversité".

Fruit d’un vaste travail de concertation de près d’une année, la stratégie Écophyto 2030 est rendue publique ce 6 mai 2024. Cette stratégie acte un changement de méthode. Elle fixe des objectifs de réduction des risques et des usages de produits phytopharmaceutiques cohérents avec nos engagements européens et internationaux en matière de lutte contre le changement climatique et de préservation de la biodiversité, tout en donnant à tous les agriculteurs les moyens de cette transition, par le développement de méthodes alternatives et le renforcement de leur accompagnement dans le changement de pratiques.

Méthodes et produits utilisés comme alternatives aux produits phytopharmaceutiques conventionnels, les solutions de biocontrôle bénéficient en France d’un statut officiel grâce à une définition inscrite dans le code rural et de la pêche maritime et de moyens importants mis en œuvre pour accélérer le déploiement du biocontrôle.

Le scarabée japonais, organisme de quarantaine prioritiaire, a été pour la 1e fois intercepté en France début juillet 2025 dans le Haut-Rhin. Un arrêté préfectoral définira prochainement les zones délimitées et les mesures de surveillance et préventive à mettre en oeuvre localement. 

La liste des produits concernés par la distance de sécurité incompressible de 20 mètres établie dans le cadre de l’arrêté du 27 décembre 2019 relatif aux mesures de protection des personnes lors de l’utilisation de produits phytopharmaceutiques vient d’être actualisée.

Le biocontrôle, une solution pour réduire l'usage des produits phytopharmaceutiques conventionnels ?

Ce rapport du CGAAER évalue la Stratégie Nationale de Déploiement du Biocontrôle (SNDB) et propose des recommandations pour son renouvellement en 2025. Il met l’accent sur la simplification réglementaire, le renforcement du déploiement territorial et l’articulation avec les leviers agroécologiques, afin de s’adapter aux enjeux régionaux et nationaux.

Dans le cadre de son 12e programme Sauvons l’eau 2025-2030, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a lancé le 1er juillet 2025 un appel à manifestation d’intérêt doté d’une enveloppe de 50 M€. Ce dispositif vise à déployer, sur des territoires volontaires, des paiements pour services environnementaux à destination des exploitations agricoles, de manière à initier, à l’échelle de leur système, la transition agroécologique et la mise en œuvre de changement de pratiques agricoles favorables à la gestion de la ressource en eau (qualité et sobriété), des milieux humides et de la biodiversité.

L’Anses est en charge d’examiner les demandes d’autorisation des produits phytopharmaceutiques. En quoi consiste exactement cette mission ? Comment cela s’inscrit-il dans le cadre français et européen ? 20 questions pour tout comprendre.

Cette chenille mineuse des feuilles de marronnier est présente en France depuis le début des années 2000. Elle s’attaque à l’un des arbres ornementaux le plus planté. Les dégâts sont dans un premier temps esthétiques, mais la diminution de la photosynthèse entraine des conséquences sur la santé des arbres attaqués. 


Pour tout savoir sur le cycle biologique de Cameraria ohridella, consultez la fiche technique

A la suite de la publication, au Bulletin officiel du 4 septembre 2025, des décisions du Directeur général de FranceAgrimer, les pages internet des trois dispositifs CASDAR 2026 viennent d’être mises en ligne sur le site de FranceAgrimer Dispositifs CASDAR 2026.

L'European Nurserystock Association (ENA) lance une enquête (10 minutes) à destination des pépinières sur le traitement thermique des plants en vue d’une éventuelle extension à d’autres espèces que Vitis et afin d’orienter les futurs développements règlementaires.

La deuxième feuille de route ingénierie et génie écologiques horizon 2030 a été lancée. Son ambition est double : rendre quasi systématique le recours des porteurs de projets (gestionnaires d’espaces, aménageurs, industriels, logisticiens) aux compétences et outils de l’ingénierie et du génie écologiques et homogénéiser la qualité de l’accompagnement des projets.

Le 17 juillet 2025, la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l'Union Européenne a été mise à jour via le réglement d'exécution (UE) 2025/1422. 26 nouvelles espèces ont été ainsi ajoutées (18 animales et 8 végétales). Le réglement entrera en vigueur le 1e août. 

Jardiner Autrement et la SNHF lancent leur deuxième grande enquête nationale auprès des jardiniers amateurs.

Menée quatre ans après une première enquête réalisée dans le contexte de l’interdiction des produits phytosanitaires pour les particuliers (loi Labbé, 2019), cette nouvelle étude vise à dresser un état des lieux actualisé des pratiques de jardinage et des évolutions de comportement face aux enjeux environnementaux.

Afin de créer ces supports de sensibilisation, VALHOR vous soumet ce rapide questionnaire. Il permettra de mieux cerner vos attentes et vos besoins professionnels. Une synthèse des réponses à l’enquête vous sera transmise à l’issue de la période de participation. Ce questionnaire a pour objectif principal la mise à disposition d’outils de sensibilisation répondant à vos attentes sur le sujet des plantes exotiques envahissantes (PEE) à utiliser au sein de vos structures.

Ce questionnaire s’inscrit plus largement dans un travail d’enquête approfondie. Celui-ci s’appuie sur une démarche complète intégrant un benchmark des initiatives existantes, des entretiens individuels avec des experts sur la thématique, ainsi que la conception et la diffusion du questionnaire permettant de collecter les besoins d’un maximum de professionnels.

Le Bulletin de Santé du Végétal (BSV) JEVI* propose une veille informative sur la situation sanitaire des végétaux hors agriculture en région Occitanie.

Il est destiné aux gestionnaires privés et publics de la filière JEVI.

Surveiller et prendre en compte les effets indésirables des produits phytopharmaceutiques est primordial pour ajuster leurs emplois et leurs autorisations de mise sur le marché si nécessaire. Au travers de son dispositif de phytopharmacovigilance, l’Anses a analysé les résultats d’un travail scientifique d’envergure : l’expertise collective de l’Inserm sur les liens entre l’exposition aux pesticides et la santé humaine mise à jour en 2021. A l’issue de cette analyse, l’Agence identifie plusieurs signaux sanitaires dont un signal fort concernant la famille des pyréthrinoïdes, utilisée dans des produits phytopharmaceutiques mais également dans des biocides et des médicaments vétérinaires. L’Anses rappelle l’importance de revoir régulièrement les évaluations des substances et produits au vu de nouvelles données.

Cette maladie constitue un enjeu majeur pour la région. En 2024, deux nouveaux cas ont été identifiés dans des communes déjà concernées : à Pantin, à 60 mètres du foyer de 2021, nécessitant l’abattage de deux arbres, et à Créteil, entraînant l’abattage de 17 arbres.

Le Frelon soror, aussi appelé Frelon géant du Sud (à ne pas confondre avec les Frelon géant du Nord (Vespa mandarinia), est une espèce de frelon originaire d’Asie du Sud-Est. Récemment, sa présence a été confirmée en Espagne, suscitant des inquiétudes quant à son impact potentiel sur la santé humaine, la biodiversité et l’apiculture locales.

La SNHF donne rendez-vous pour deux journées de conférences et d'échanges, gratuites et ouvertes à tous, consacrées à la thématique : « Pollinisation, quels enjeux ? » : 

    le jeudi 5 février 2026 à Tours

    le jeudi 26 février 2026 à Dijon (Quetigny)

Dans le cadre de la stratégie Ecophyto 2030, faisant suite au plan Ecophyto II+, des appels à projets nationaux sont lancés pour soutenir des projets en faveur d'une réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, et de la limitation des risques et des impacts qui y sont liés.

L’appel à projets 2025 est le premier appel à projet thématique de la stratégie Ecophyto 2030. Il est lancé par l’OFB en lien avec les ministères pilote de la stratégie.

Il concerne l’ensemble du territoire métropolitain et ultramarin (Départements et Régions d’Outre-Mer). Il vise la suppression ou une forte réduction des produits phytopharmaceutiques dans des territoires présentant des enjeux croisés autour de la préservation de la qualité de l’eau destinées à la consommation humaine et de la protection de la biodiversité.

Ce webinaire administratif de l'appel à projet national 2025 de la stratégie Ecophyto 2030 a pour but d'expliquer les attentes et modalités de dépôt de dossier.

Le conseil scientifique de la SNHF a le plaisir de vous inviter, le mardi 09 décembre, à sa journée d’information, à l’Académie d’agriculture de France, dans le 7ᵉ arrondissement de Paris. La journée a pour thème, cette année, la taille des arbres et arbustes !

Dans le cadre de la surveillance officielle des organismes de quarantaine pilotée par les services régionaux en charge de la protection des végétaux du ministère de l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Souveraineté alimentaire, un foyer de nématode du pin vient d’être confirmé par le laboratoire national de référence de l’Anses, pour la première fois en France, dans la commune de Seignosse (Landes).

Les personnes vivant près de vignes sont plus exposées aux produits phytopharmaceutiques que celles vivant loin de toute culture. C'est le principal enseignement de l'étude PestiRiv, menée conjointement par Santé publique France et l'Anses. Cette étude de grande ampleur a été réalisée en 2021-2022 dans 265 zones viticoles et non viticoles, avec 56 substances mesurées dans l'air extérieur, l'air et les poussières à l'intérieur des habitations, et dans l'urine et les cheveux des participants. Des informations précises sur le logement et les habitudes de vie des participants ont également pu être collectées. Les résultats de PestiRiv permettent ainsi de disposer pour la première fois à une telle échelle d'une description détaillée de la contamination de l'environnement et de l'imprégnation des riverains de zones viticoles.

L’Observatoire des chenilles processionnaires lance une enquête nationale pour mieux connaître les pratiques de gestion des déchets issus de la lutte contre ces insectes. Objectif : publier une fiche synthétique claire et accessible, rassemblant les principales méthodes utilisées sur le terrain.

Dans le prolongement de la Loi Labbé et de l'Arrêté propriétés privés et lieux à usage collectif, l'interdiction d'utiliser des produits phytosanitaires - hors ceux de biocontrôle, à faibles risques ou UAB et lutte contre les organismes nuisibles réglementés par le code rural - s'est étendue à l'ensemble des équipements sportifs depuis le début d'année. La réglementation prévoit cependant des cas dérogatoires pour lesquels des produits de synthèse peuvent encore être utilisés afin de garantir une qualité de terrain suffisante pour permettre la tenue de compétitions officielles. En janvier, un premier arrêté avait précisé les usages visés. Un second arrêté du 31 juillet vient fixer la liste des équipements sportifs pour lesquels peuvent s'appliquer des exemptions. 

L’agriculture industrielle se caractérise par un recours accru aux pesticides. Ces derniers se retrouvent dans l’environnement et leurs impacts sur la biodiversité sont de plus en plus documentés. Mais où sont ces pesticides dans l’environnement ? Malheureusement, la disponibilité des données permettant de réaliser des analyses temporelles à grande échelle spatiale, nécessaire pour l’évaluation de l’impact de ces molécules sur la biodiversité et la santé humaine, reste insuffisante. Pour combler ce manque, des chercheurs de l’INRAE et de la FRB proposent un indice d’exposition inédit ainsi qu’une carte de répartition des pesticides les plus toxiques à l’échelle française entre 2013 et 2022.