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Comme chaque année, un programme important de surveillance des organismes réglementés et émergents (SORE) et de gestion des foyers a été réalisé par le pôle phytosanitaire de la DRIAAF et son délégataire Fredon Ile-de-France.

Compte tenu du contexte de l’année avec les jeux olympiques et paralympiques, la surveillance s’est déroulée majoritairement au sud de Paris durant la période des épreuves.

Au total, près de 120 organismes nuisibles sont suivis sur les 7 filières par examen visuel, prélèvement ou piégeage. Quelques organismes étant communs à plusieurs filières. Le nombre de pièges posés était de 235 dont plus de la moitié ciblaient les mouches des fruits exotiques.

Le 22 octobre 2024, une visite était organisée sur un site expérimental Agrifaune d’Île-de-France. Les premiers résultats sont prometteurs.

Créé en 2006, le programme national Agrifaune vise à la mise en place de pratiques agricoles qui concilient économie, agronomie et développement de la biodiversité. Pour mener à bien cet objectif, des expérimentations sont menées sur des exploitations agricoles partout en France.

En octobre 2024, l’Agence européenne de l’environnement a publié un rapport sur l’état de l’eau en Europe. Elle souligne qu’en 2021, seulement 29 % des eaux de surface (rivières, lacs, etc.) avaient un « bon état chimique » et 77 % des eaux souterraines (le « bon état » de l’ensemble des masses d’eau était fixé pour 2015). Les pesticides et les nutriments utilisés en agriculture sont mis en avant comme la principale pression commune aux eaux superficielles et aux aquifères.

La bactérie Xylella fastidiosa, transmise et véhiculée par des insectes vecteurs, s’attaque à un très large spectre de végétaux cultivés ou ornementaux. Aux États-Unis, elle est connue comme l’agent de la maladie de Pierce qui a fortement touché les vignobles californiens à la fin du XIXème siècle. Elle est également responsable d’une chlorose des agrumes au Brésil depuis la fin des années 1980. En Europe, Xylella fastidiosa est entrée sous le feu des projecteurs en 2013 sous le vocable « bactérie tueuse d’oliviers » en Italie (région des Pouilles). On s’est aperçu par la suite qu’elle y était certainement déjà présente depuis très longtemps.

Bactérie du xylème, Xylella fastidiosa empêche la plante de s’alimenter en gênant les mouvements de la sèvre brute. Les symptômes de ses manifestations sont peu spécifiques (flétrissement, brûlures foliaires) et rendent difficile sa détection. Au total, trois principales sous-espèces de Xylella fastidiosa ont été identifiées dans le monde (multiplex, pauca, fastidiosa), chacune présentant un spectre de plantes hôtes spécifiques.

Article issu de la lettre d'information phytosanitaire n° 180 de la DRIAAF Île-de-France de décembre 2024

Pour répondre aux enjeux climatiques, VALHOR met en oeuvre une charte d'engagement "Eau : Arrosez utile, cultivez la vie".